Arbres et Arbustes


Agrumes

Mon petit péché dans le jardin. 10 au total:

  • Citron 4 saisons (le plus communément acheté, et le plus facile à trouver)
  • Citron Meyers, très doux et juteux, à préférer au précédent si disponible
  • Citron Yuzu, très résistant au froid, le dernier arrivé de la famille, va être planté en extérieur
  • Orange valencia
  • Kumquat, très décoratif, pour ceux qui veulent un agrume pour égayer le jardin plus que pour manger les fruits (qui sont très bons d’ailleurs) mais très lent de criossance.
  • Pamplemousse : 1 acheté, 1 obtenu par semis et qui a donné ses premiers fruits après 8 ans !
  • Clémentine
  • Mandarine satsuma (peau épaisse qui se détache toute seule)
  • Poncirus, peut être planté en extérieur, décoratif

Les agrumes craignent le froid, avec différent degrés de tolérance, et dans la région ne peuvent pas être plantés en pleine terre sauf exceptions ; j’ai vu un oranger en pleine terre à Toulouse dans un jardin en ville bien abrité. Ils sont très susceptibles au mélange humidité et froid ; il ne faut pas garder le sol humide en permanence. L’humidité tue la plante plus souvent que le froid (pourriture des racines). Si les feuilles jaunissent et tombent, c’est un signe d’excès d’eau, arrêtez l’arrosage immédiatement. Un manque d’eau se traduit par les feuilles qui se recourbent avant de tomber.

Si la plante meurt à cause du froid parce qu’on l’a oublié dehors en hiver, le porte greffe qui est un poncirus la plupart du temps, peut reprendre et être planté en plein terre.

Les agrumes sont très, très, très gourmands ; ils doivent être nourris plusieurs fois par an. Une fois acheté un agrume passe souvent, surtout pour les jardiniers qui n’ont pas l’habitude, par une phase de sevrage avec perte partielle des feuilles et fruits qui tombent avant maturité. Très nourrie en pépinière dans un milieu contrôlé, pas assez ensuite par les nouveaux propriétaires, la plante ne tient pas le coup. Si les mêmes problèmes persistent pendant plusieurs années, un manque de nourriture est la cause la plus probable (on m’a aussi suggéré le vent, trop/pas assez d’eau, etc… mais la nourriture est le plus souvent la cause de mes ennuis).

Les agrumes sont gardés à mi ombre en été ; les arrosages fréquents en été, pour garder une humidité moyenne ; le mieux est de laisser sécher la terre entre les arrosages. Dans mon cas, un arrosage tout les 2 jours.

Pour les nourrir, j’utilise de l’engrais en granulés bio ou du terreau renforcé style “or brun”.

Il faut faire attention aux attaques de cochenilles et pucerons au printemps et à automne, car elles peuvent affaiblir dangereusement la plante. Au printemps je sors les pots le plus tôt possible, le soleil et la pluie étant le meilleur traitement (mais pas de gel bien sûr !).

Un semis d’un an ; son petit frère a été mangé par une limace.

Les agrumes se sèment facilement. Si vous voyez un pépin de citron, d’orange ou de pamplemousse qui commerce à germer, plantez le. Le début de croissance est un peu long (attention aux limaces !), mais on est récompensé après quelques années.


Bignone, taille en arbre

La bignone, plante grimpante très florifère en été, est souvent utilisée pour cacher un mur ou former un écran sur une clôture. Mais, moins connu, elle peut être taillé en arbre, c.a.d. avec un tronc de 2 à 3 mètres sans branche, et des ramifications florales au sommet qui s’étalent suivant la forme donnée par la taille.

A noter que les grappes de fleurs apparaissent au bout de tiges horizontales de 1m environ. Contrairement à de la glycine ou des passiflores, une haie de bignone, pour fleurir, doit donc être très large, ce qui peut poser problème quand elle pousse sur une clôture entre un jardin et un trottoir.


Buddléia

Très commun mais intéressant par son port retombant et sa grande taille. Pour une empreinte au sol réduite, il peut être utilisé pour ombrager une petite partie du jardin. Dans notre cas un hamac (qui depuis a déménagé !). Il est supposé supporter la sécheresse, mais sans eau les feuilles pendent et la floraison est restreinte.

Port retombant, le bas des branches est à 2.5m


Camélia

Les camélias poussent très bien dans la région est donnent des petits arbres de 2 à 3m de haut. A planter à l’ombre, arrosage modéré. La croissance est très lente, comptez 10 ans pour atteindre une taille adulte.

Camélia de 15 ans, floraison en mars.


Cognassier du japon

Un gros arbuste (3m en tous sens) très commun dans la région et qui ne demande pas de soin. Un des premiers à fleurir début mars, il marque la fin de l’hiver. Il fait des rejets qui peuvent devenir problématiques s’il est planté en bordure d’un massif. Pas d’arrosage.

En fleur, début mars


Cytise

Petit arbre à floraison abondante jaune. Il m’aime pas vraiment la chaleur de l’été.


Forsythia

Une des premiers arbustes à fleurir en fin d’hiver. Malheureusement une fois la floraison passée, il n’est guère décoratif.


Grenadier

Très bel arbuste de part de ses couleurs au fils des saisons, et de l’aspect décoratif des fruits en hiver. La période de chaleur dans la région n’est pas assez longue pour produire des fruits sucrés, mais ils peuvent être consommés si on n’est pas trop exigeant. Les oiseux en raffolent et offrent un joli spectacle en hiver. Sans arrosage, il tient très bien la sécheresse. Il fait quelques fois des rejets qui peuvent être utilisés pour multiplier l’arbuste.

La variété du jardin présente de petites fleurs rouge et de gros fruits. Il existe des variétés décorative qui donnent des grosses fleurs, mais dont les fruits restent petits. Personnellement je préfère la variété à gros fruit.


Hortensia

Grand classique des jardins du nord, l’hortensia pousse aussi très bien au sud. Bien sûr avec une exposition ombragée, et un arrosage suivi. La quantité d’eau nécessaire n’est pas aussi importante que l’on pense, nous avons eu des étés pluvieux pendant lesquels les hortensias n’ont jamais été arrosés. Et s’il a soif, les feuilles pendent et on sait qu’il est temps d’arroser. En fait l’aridité d’un été peut s’évaluer au nombre de fois où les hortensias ont été arrosés !

Il se bouture très facilement en septembre à partir de bois aoûté.

Sur la deuxième photo l’hortensia est beaucoup plus bleuté. On ne sait pas pourquoi, on n’a jamais rajouté quoique ce soit au sol. Le plant est contre un bâtiment et reçoit l’eau de pluie qui ruisselle du toit en tuiles canal, et d’une gouttière en zinc qui est depuis longtemps affaissée. Est ce le zinc, ou le passage sur les tuiles qui modifie la nature de l’eau et rend les hortensias bleus ?


Hortensia grimpant

Plante à la croissance très lente (le sujet sur la photo a 15 ans). A planter à l’ombre sur palissage, arrosage modéré.


Kerria (corêtes)

Les kerrias forment des haies légères, semi persistantes, de 2m de haut sans taille, et à la floraison jaune abondante en avril. A réserver pour des endroit plutôt à l’ombre, avec un arrosage modéré mais régulier si on veut garder un bel arbuste (quelques uns dans le jardin ne sont pas arrosés du tout, ils sont moins beaux en été, mais restent jolis au printemps).

Kerrias en fleurs en même temps que la glycine

Les pieds font des rejets, ils deviennent de plus en plus larges avec les années. Ils est facile de les propager.


Laurier rose

Arbuste à feuillage persistant et à la floraison abondante et longe si l’été est chaud, il est malheureusement à sa limite de rusticité dans la région. Un hiver un peu froid (-10) et la partie aérienne est détruite. Les sujets bien établis repartent de la souche, mais un jeune spécimen peut mourir. Un article intéressant au sujet de sa toxicité : “Negligible Oleandrin Content of Hot Dogs Cooked on Nerium oleander Skewers”.


Lilas

Un classique des jardins, sans souci, mais il n’aime pas trop la sécheresse de nos étés. Il peut devenir très grand (> 3m).


Néflier du japon

Excellent fruit au goût entre la fraise et la pêche, qui mérite d’être plus connu. Les fleurs sont produites en automne, les fruits sont murs en juin. Un hiver trop précoce peut ruiner la récolte. L’arbre lui même porte de grosses feuilles persistantes qui lui donne un petit coté exotique, même en hiver. A ne pas confondre avec le néflier européen.

Il y a trois spécimens dans le jardin, dont 2 obtenus à partir d’un semis de noyaux, et qui ont commencé à produire après 7 ans. Un des arbres n’a jamais été arrosé ni taillé, et se porte aussi bien que les 2 autres qui le sont.

Néflier en fleurs en automne
Le même, couvert de fruits en juin
Néflier issu d’un semis, jamais arrosé ni taillé. Il donne de très bon fruits.


Olivier

Peut être l’arbre préféré du jardin, il y en a 5 en 2019: un offert, un acheté, trois donnés. On nous a averti que Toulouse est hors de la zone de croissance de l’olivier, mais pour l’instant ils se portent tous très bien, le plus vieux a été planté il y a 15 ans. Et ils produisent des olives que nous récoltons et préparons nous même. Le recette est disponible ici. En plus d’être persistant, l’arbre produit une ombre tamisée légère, et on peut planter d’autres végétaux au dessous.

Au pied de l’olivier est un petit jardin aromatique : thym, hysope, ciboule, etc…

Note: les racines étant petites, un coup de vent et l’arbre est par terre ; donc à bien attacher au début (un des oliviers est déjà tombé 2 fois. Il a été redressé sans conséquence pour sa croissance – et maintenant il est solidement attaché)


Pyracanthas

Personnellement je les trouve très banals en haies taillées, mais magnifiques par sa forme et ses couleurs en haie libre. Le port retombant donne une impression de fusées de feux d’artifice de multiples couleurs : vert tendre en fin d’hiver, couvert de fleurs blanches au printemps, et de fruits rouges ou oranges en hiver. A réserver pour les grand espaces, l’arbuste faisant 3 à 4 mètres de large comme de haut en forme libre.

En fleurs, au printemps
En hiver

Ils se ressèment, et peuvent devenir envahissants, mais sont faciles à déterrer et donc à propager si ils sont pris à temps.


Rosier

Soyons honnêtes, les rosiers ne fond pas partis de nos plantes préférées, peut être à cause du soin qu’ils demandent, ou du climat qui n’est pas vraiment le meilleur pour eux ? Mais nous en avons quand même quelques variétés que voici.

Rosier de grand mère

Il est mentionné ici parce que très commun dans les vieux jardins de la région ; je ne connais pas le nom exact, le port est retombant, 3m de haut environ. Il ne nécessite jamais d’arrosage ni de soin particulier. Il est impressionnant par sa floraison spectaculaire en mai : un nuage de roses mais il ne remonte pas ou très peu. Il fait des rejets donc est facile à reproduire. Le seul soin consiste à couper les branches mortes.

Rosier rouge

Ce rosier fleurit abondamment au printemps, et ne demande que très peu de soin. Il a survécu à deux transplantations, dont une à 10 ans.


Sauge de Jérusalem (Phlomis fruticosa)

Un arbuste donnant une belle floraison en mai, facile à bouturer. A tailler après la floraison pour garder la forme en boule